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Épilogue

Première Édition

Le village de Margam fit grand bruit dans toute la contrée, et même bien au-delà. Un mariage fastueux y fut célébré : celui du fils d’Orclem de Dottignie, baron de cette antique bourgade, avec la noble Lady Eliza Ferch Aedd Llysfair. Mais nul ne s’y trompa : derrière l’éclat des réjouissances se dissimulaient des desseins politiques.

D’un côté, le baron de Dottignie, ruiné et affaibli, voyait son autorité chanceler sur ses propres terres. La dot prodigieuse promise par les Nilfgaardiens pouvait lui rendre prestige et puissance, et lui permettre enfin de rivaliser avec ses ennemis, au premier rang desquels se dressait son plus ardent adversaire : Jeroen von Schnaps, bourgmestre de Margam. De l’autre, Nilfgaard, encore meurtri par sa cuisante défaite face au royaume de Témérie, cherchait à renouer ses réseaux commerciaux et diplomatiques en s’implantant dans la région. Le roi Foltest, informé de cette union lourde d’intrigues, dépêcha son fidèle homme de confiance, Eugène Natalis, afin de défendre la position de la Témérie, protectrice du comté de Brugges.

C’est dans cette atmosphère de tension insoutenable que se déroulèrent les préparatifs du mariage.

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Margam, petit village du comté de Brugges,

devient le théâtre d’un mariage politique entre le fils du baron Orclem de Dottignies et la noble nilfgaardienne Lady Eliza Aedd Llysfair. Derrière les fastes de la cérémonie se jouent des enjeux de pouvoir : Nilfgaard tente de renforcer son influence au nord, tandis que la Témérie, par l’intermédiaire du sergent Eugène Natalis, cherche à préserver son emprise sur la région. Le mariage attire délégations, soldats, marchands et nobles, transformant Margam en carrefour stratégique où s’entremêlent commerce, diplomatie et rivalités personnelles.

La tentative d'indépendance

menée par le bourgmestre Jeroen von Schnaps tourne au désastre : son putsch échoue face aux troupes nilfgaardiennes, il est banni, et sa famille dépouillée. Devenu chef d’une bande de proscrits, il mène depuis les bois une guérilla contre les convois de l’Empire et les intérêts du baron Orclem, gagnant au passage une aura de héros populaire. La milice de Margam, autrefois force de l’ordre locale, se retrouve éclatée : certains rejoignent la bande à von Schnaps, tandis que le village demeure sans réelle protection, pris entre les ambitions des puissances voisines.

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Au cœur de ces tensions politiques

se déploient aussi des enjeux religieux et surnaturels. La profanation de la tombe de Saint Maedros par des mages et des elfes, encouragée par le commissaire nilfgaardien Bolivar Mastigia, semble déclencher une malédiction : des Drowgers attaquent le village, la foi vacille, et la figure du saint patron est remise en question. Dans ce chaos, un marchand nommé Gontrand est assassiné puis miraculeusement ressuscité, avant d’être vénéré comme Saint Gontrand, nouveau protecteur de Margam, symbole d’ivresse joyeuse et de résistance à l’oppression.

Tandis qu’Adrik l’Ancien,

nouveau bourgmestre, tente de restaurer la cohésion et la prospérité du village, les fractures demeurent. Nilfgaard étend son influence économique, la Témérie recule, la bande à von Schnaps frappe toujours dans l’ombre et une société secrète rêve d’une Margam indépendante. À l’approche de la Fête de la Pomme, ancienne tradition relancée pour apaiser les tensions, un malaise grandit : créatures rôdant près des vergers, rumeurs de malédictions et craintes d’insurrection laissent présager que cette année décidera du destin de Margam, entre lumière et ténèbres.

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